Quartier, je vous aime : différence entre connection virtuelle et connection sociale.
La maison s'inscrit toujours dans un quartier, quartier de ville, de village, hameau, pleine campagne...la connection avec le quartier ne saurait demeurer virtuelle...connection ou connexion? Ce n'est pas seulement une influence de l'orthographe anglo-saxonne, c'est aussi une influence du merchandazing ( je fais exprès de l'écrire à ma manière!) qui connecte tout au virtuel en faisant vie ( ou en faisant fi) des liens humains réels, sur le terrain.
Cette connexion sociale se perd, n'est-ce pas? Qui connaît ses voisins, son boulanger, son postier, son buraliste...Ici, au Puy, quand on s'assoit à une terrasse de café, on est souvent rejoint par les passants qui ne sont pas de simples passants mais des amis ! Je bavarde bio avec mon buraliste, je discute randonnées avec les caissières Casino, éducation avec ma banquière...Ici, la connexion sociale est vivante, elle n'est pas atteinte par la déconnection virtuelle! ( Faut-il écrire déconnexion? l'orthographe aussi semble ne plus vouloir arrêter de déconn(....)ecter!)
Cette connexion sociale se perd, n'est-ce pas? Qui connaît ses voisins, son boulanger, son postier, son buraliste...Ici, au Puy, quand on s'assoit à une terrasse de café, on est souvent rejoint par les passants qui ne sont pas de simples passants mais des amis ! Je bavarde bio avec mon buraliste, je discute randonnées avec les caissières Casino, éducation avec ma banquière...Ici, la connexion sociale est vivante, elle n'est pas atteinte par la déconnection virtuelle! ( Faut-il écrire déconnexion? l'orthographe aussi semble ne plus vouloir arrêter de déconn(....)ecter!)
Vie de quartier et locatouriste...
La France vit encore cette vie de quartier. Mais certains locatouristes regardent ce mode de vie comme digne d'un musée des idées moribondes....ce n'est pas tendance à leurs yeux. Plus exactement, leurs yeux sont rivés ( comme moi en ce moment!) sur leurs écrans fixes ou portables. Quand ils lèvent les yeux et les ouvrent sur la vie de quartier, n'y-a'il pas comme une pointe de nostalgie, d'envie même? Le " locatouriste" qui veut vivre la vie authentique du quartier ne chercherait-il pas en réalité ses quartiers personnels? Nouvelle tendance : des jeunes qui quittent des boulots prisés, des postes brillants dans des sociétés connues pour passer de locatouristes à locabitants !
Locamode, locavore, locabitant !
Le locabitant, un retour aux sources : sans pour autant se déconnecter de la vie moderne, le locabitant peut être un bobolocal ( pas en bocal!), hyper branché mais décidé à retrouver une vie de quartier. Il va peu à peu être fier de s'habiller ultra mode en local, de connaître le marché du samedi sur le bout des doigt, devenant un locavore averti et fin gourmet bio, et il va entretenir des relations sympas avec le voisinage.
Philosophiquement, le locatouriste est soit un locabitant en recherche, soit déjà un féru de vie de quartier et de connexion vivante. J'en vois passer un grand nombre avec qui discuter de ces sujets est toujours un plaisir!
TdM
Philosophiquement, le locatouriste est soit un locabitant en recherche, soit déjà un féru de vie de quartier et de connexion vivante. J'en vois passer un grand nombre avec qui discuter de ces sujets est toujours un plaisir!
TdM